POÉSIE EN CLASSE DE FRANÇAIS

En collaborant avec des organismes externes, il est possible d’offrir aux élèves des sources d’inspiration authentiques en accueillant dans la classe un.e auteur.e des Premiers Peuples. Des références signifiantes pour les élèves font ressurgir les identités culturelles, favorisent la reconnaissance et valorisent nos contemporain.e.s.

Marie Gagnon, enseignante en français, Institut d’enseignement de Sept-Îles

Formation PROFESSIONNELLE

« Privilégier l’observation et la pratique » pour mettre rapidement la théorie en pratique. L'ensemble des formateur.trice.s s'entend sur ce principe. On tente de créer un environnement d’apprentissage misant sur l’entraide et l’esprit d’équipe. On encourage les échanges en innu.

Cédric Plourde, enseignant, CFP, CSS du Fer
Clifford Cox, enseignant, Centre Mitshapeu
Audrey-Lise McKenzie, étudiante, Centre Mitshapeu

Approche BILINGUE

Les apprentissages formels doivent se faire aussi en innu. Idéalement, l’enseignant.e et/ou l’assistant.e pourra expliquer certaines choses dans la langue maternelle des apprenant.e.s. Ici, l’innu permettra d’établir des fondations solides pour la suite des apprentissages, même en français.

Sandrine Umunoza, orthophoniste, Cabinet d’orthophonie L’Envol

Les ARTS à l’école

L’art trouve souvent son inspiration dans l’identité culturelle. Les projets thématiques favorisent les apprentissages dans une multitude de champs disciplinaires et encouragent l’expression des acquis. Art dramatique, arts plastiques, danse et musique permettent la création, l’interprétation et l’appréciation sensible des réalités et des cultures d’un temps. Montrer son appartenance culturelle dans les projets artistiques, « c’est la moindre des choses quand on est dans une communauté autochtone », dixit Marjolaine Hervieux, innue de Pessamit, enseignante en arts plastiques.

LANGUE et CULTURE

Développer le sentiment d’appartenance

Innu-aitun; innu-aimun. Deux concepts qui transcendent l’identité innue. Pour opérationnaliser la sécurisation culturelle, on propose des activités pratiques ancrées dans les traditions, tout en collaborant avec des expert.e.s culturel.le.s. C’est en étant à l’écoute de la communauté que l’enseignant.e assure une éducation culturelle complémentaire à l’école.

Isabelle Eliott, enseignante, Essipit – école Marie-Immaculée 

Pascale Chamberland, services éducatifs, Essipit

SENSIBILISER aux réalités autochtones

Cours optionnel en sciences humaines

Créer des liens, déconstruire les stéréotypes. En option ou intégré formellement dans les programmes de formation, ce cours permet de sensibiliser impérativement le plus grand nombre, le plus tôt possible, aux réalités autochtones. Par le développement de compétences culturelles, on favorise la reconnaissance des biais inconscients et le cheminement vers une réelle communication interculturelle.

Lysandre Saint-Pierre, enseignante en sciences humaines, cégep de Baie-Comeau

LITTÉRATURE D’AUTEUR.TRICE.S des Premiers Peuples

« Des paysages glacés du Nunavut à la chaleur urbaine de la Californie, des plaines de l’Ouest aux forêts du Nitassinan, ces romans, recueils de poèmes et essais témoignent de la vigueur de la littérature des premiers peuples d’ici. ».

https://ici.radio-canada.ca/espaces-autochtones/1401975/litterature-autochtone-livre

https://lepigeondecoiffe.com/de-la-necessite-dune-litterature-autochtone

https://atautshuap.tshakapesh.ca/collections/livres

RÉFLEXION sur l’évaluation

En parlant d’évaluation, on ne peut passer sous silence l'impact de l’échec dans le processus d’apprentissage. Voir l’évaluation autrement, en considérant la situation de l'élève, contribue à la réussite. Plusieurs ajustements sont possibles.

Nathalie Gauthier, orthopédagogue, CFP de Sept-Iles
Josée Fortin, conseillère pédagogique, CSS du Fer
Michela Fox, directrice, école du Boisé