Créer le lien de confiance

Par l'écoute active et l'observation, en s'adaptant, en suivant le rythme des apprenant.e.s et en s'assurant d'être bien compris, l'éducateur.trice spécialisé.e tisse un lien qui contribue à la réussite de ses interventions.

Réal Leblanc, conseiller en engagement communautaire et en développement de la jeunesse, Institut Tshakapesh

Travail social

L'apparence est parfois trompeuse. Pour aider l’apprenant.e à se situer, à voir son cheminement dans un ensemble, il faudra faire le pont, créer des liens, être médiateur.trice.

Bianca Grégoire, agente de liaison, FGA, CSS du Fer

NATSHISHKATUNANU AHIT UIKANISHIMAUAT
Colloque pour les parents

Chaque année, depuis 2021, la direction de l’école Uauitshitun de Nutashkuan organise une journée d’activités formatrices pour les parents. Conférences et kiosques informent les parents et les sensibilisent au sujet des élèves et de leur mieux-être. L’équipe-école, assistée de nutritionnistes, de psychologues, d'ergothérapeutes, de travailleur.euse.s sociaux.ales et d'autres expert.e.s partagent ressources et outils concrets afin d’aider les parents et les grands-parents au quotidien avec leurs enfants et leurs adolescent.e.s.

Vaincre les PRÉJUGÉS

Pour assurer le bien-être des élèves innu.e.s dans l’école, il faut commencer par contrer la méconnaissance, susciter la réflexion pour reconnaître ses propres préjugés et ensuite contribuer au développement collectif. Les enseignant.e.s, autant que les élèves, bénéficieront d’un environnement culturellement sécuritaire.

Vicky Arseneault, agente de liaison & orthopédagogue, école Monseigneur-Labrie

RÉFLEXION sur l’évaluation

En parlant d’évaluation, on ne peut passer sous silence l'impact de l’échec dans le processus d’apprentissage. Voir l’évaluation autrement, en considérant la situation de l'élève, contribue à la réussite. Plusieurs ajustements sont possibles.

Nathalie Gauthier, orthopédagogue, CFP de Sept-Iles
Josée Fortin, conseillère pédagogique, CSS du Fer
Michela Fox, directrice, école du Boisé

Intervention psychosociale

Une approche holistique

Pour favoriser l’engagement, les intervenant.e.s organisent des activités de rencontre et de partage, accompagnent et soutiennent les étudiant.e.s dans leurs réalités respectives. Des sorties en territoire et des ateliers sont offerts. Au-delà de l’enseignement, les organisations travaillent de concert pour offrir un environnement épanouissant.

Manon Rock, intervenante, CRÉA Pessamit
Isabelle Jourdain, enseignante en langue et culture, CRÉA Pessamit

ACCOMPAGNER ET SOUTENIR 

Entre autres actions, les agent.e.s de liaison prennent en charge la sensibilisation du personnel scolaire, organisent des activités collectives d’ouverture aux cultures autochtones et font le lien avec la communauté. Rendre visibles les élèves autochtones dans leur environnement est au cœur de leur fonction.

Vicky Arseneault, agente de liaison & orthopédagogue, école Monseigneur-Labrie

CONSEILLÈRE NAVIGATRICE

Pour faire le lien entre la communauté collégiale et les étudiant.e.s autochtones, le cégep de Sept-Îles accueille dans son équipe une ressource qui se consacre entièrement à l'accompagnement des étudiant.e.s des Premiers Peuples. Elle contribue entre autres à la création de ponts entre les étudiant.e.s et les services auxquels ils peuvent avoir accès.

Marie-Marthe Malec, conseillère pédagogique, cégep de Sept-Îles

VALEURS, CULTURES et RÉALITÉS autochtones à mettre en lumière

Selon le rapport de la Commission Viens, la Loi sur la protection de la jeunesse serait fondée sur une conception occidentale de la famille qui a des effets discriminatoires lorsqu’elle est appliquée auprès des Premiers Peuples.

Le Regroupement Mamit Innuat, Conseil tribal, représente les intérêts de quatre communautés innues et participe à l’épanouissement social, culturel et économique de celles-ci tout en respectant les besoins communs et les particularités de chacun.

Les AÎNÉ.E.S, agent.e.s de transmission à l’école

Sans diplôme, souvent même aucunement scolarisé.e.s, les aîné.e.s sont toutefois des encyclopédies pour la communauté. Gardien.ne.s des savoirs traditionnels, mémoires vivantes du territoire et dernier-ières.s locuteur.trice.s de l'innu-aimun du nitassinan, ils possèdent une richesse dont l'apport doit être vénéré. Leur rémunération doit être cohérente avec cet état de fait.

LANGUE et CULTURE

Développer le sentiment d’appartenance

Innu-aitun; innu-aimun. Deux concepts qui transcendent l’identité innue. Pour opérationnaliser la sécurisation culturelle, on propose des activités pratiques ancrées dans les traditions, tout en collaborant avec des expert.e.s culturel.le.s. C’est en étant à l’écoute de la communauté que l’enseignant.e assure une éducation culturelle complémentaire à l’école.

Isabelle Eliott, enseignante, Essipit – école Marie-Immaculée 

Pascale Chamberland, services éducatifs, Essipit

SHAPUTUAN dans la cour d’école

La majorité des écoles innues de la Côte-Nord ont fait l’installation d’une habitation traditionnelle sur le terrain même de l’établissement scolaire. Différents types d’activités se déroulent en ces lieux propices à retrouver une dynamique relationnelle sensible et un contexte de transmission naturel. Outre les activités culturelles, le shaputuan devient une ressource privilégiée pour les interventions et les échanges en innu-aimun, permettant de sortir du cadre scolaire formel.

SOUS LE SHAPUTUAN

Le programme Rencontre Premières Nations et Québécois « Sous le Shaputuan » permet d’offrir des sessions de sensibilisation à la culture innue dans les écoles partout dans la province de Québec. Les activités se déroulent littéralement sous un shaputuan, campement traditionnel des Innus.

https://www.tshakapesh.ca/evenement/sous-le-shaputuan/

 

Comité d’ACCUEIL

Un rayonnement au sein de l’institution

C’est en transformant l’institution que la sécurisation culturelle devient un objectif commun. La prise en charge collective assure une responsabilité partagée. Soutien à l’intégration; soutien pédagogique; adaptation des contenus de formation; sensibilisation et revitalisation culturelle; mise en valeur de l’éducation : tout est mis en œuvre pour répondre aux besoins exprimés par la communauté.

Myriam Charbonneau, aide pédagogique, cégep de Baie-Comeau 
Roland Morin, directeur des études, cégep de Baie-Comeau

AMÉNAGEMENT D'UN LOCAL
POUR LES ÉTUDIANT.E.S INNU.E.S

Tenir compte des attentes des étudiant.e.s, c’est réfléchir aux enjeux dans une vision globale et actualiser l’analyse des besoins dans le temps. Un lieu précis risque la marginalisation, mais permet de se poser, de se reposer et de parler sa langue, forgeant un sentiment d’appartenance. La question est complexe, les réponses, multiples.

Lysandre St-Pierre, cégep de Baie-Comeau
Christine Couture, UQAC
Marie-Marthe Malek, cégep de Sept-Îles
Pierre-Étienne Beausoleil, cégep de Sept-Îles
Caroline Talbot, Institut Tshakapesh
Myriam Charbonneau, cégep de Baie-Comeau
Marie-Ève Vaillancourt, cégep de Sept-Îles

ÉVÉNEMENTS DE GRADUATION

À chaque cycle scolaire, les cérémonies et autres événements liés à la remise des diplômes sont célébrés grandement. La fierté des élèves est évidente et la valorisation de leur réussite est organisée avec soin. Aussi tôt qu'au préscolaire, des photos sont prises en fin d'année avec les jeunes portant la toge et le mortier. Bal de finissant.e.s, remise de diplômes et grands événements publics sont autant d'occasions de rendre hommage.

PROJET DE MILIEU DE VIE

L’implantation d’un milieu de vie communautaire au cégep de Sept-Îles comprend un projet d’hébergement incluant trente-deux unités d’habitation adaptées aux étudiant.e.s autochtones, des espaces de travail, une cuisine communautaire, des services psychosociaux, etc. en plus d’être un lieu de diffusion culturelle. Les services seront offerts aux étudiant.e.s du cégep, du campus de l’UQAC et de ceux du Centre de services scolaires du Fer qui terminent un projet de formation. Le complexe se veut vivant, animé et habité. Il répond dès aujourd'hui et répondra dans l'avenir aux besoins de sa clientèle.

https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2045538/innu-logement-cegep-etude

Trousse pour INTERVENANT.E.S allochtones

S’adapter aux élèves

Outil visant à répondre aux inquiétudes du personnel allochtone, la trousse offre des ressources et des activités de coformation pour le développement de compétences des enseignant.e.s et intervenant.e.s en contexte interculturel. Trois axes : savoir-être; savoir-faire et savoirs. Dix activités.

Caroline Talbot, consultante, Institut Tshakapesh

Marches des auteur.trice.s

Les écoles offrent des espaces pour l'expression culturelle. Les images, les textes et les références intégrant l'architecture du paysage sont des occasions de découvrir de nouveaux horizons. Les marches des auteur.trice.s au cégep de Baie-Comeau sont un exemple de ce type d'intégration culturelle sensible.

Formation PROFESSIONNELLE

« Privilégier l’observation et la pratique » pour mettre rapidement la théorie en pratique. L'ensemble des formateur.trice.s s'entend sur ce principe. On tente de créer un environnement d’apprentissage misant sur l’entraide et l’esprit d’équipe. On encourage les échanges en innu.

Cédric Plourde, enseignant, CFP, CSS du Fer
Clifford Cox, enseignant, Centre Mitshapeu
Audrey-Lise McKenzie, étudiante, Centre Mitshapeu

Approche BILINGUE

Les apprentissages formels doivent se faire aussi en innu. Idéalement, l’enseignant.e et/ou l’assistant.e pourra expliquer certaines choses dans la langue maternelle des apprenant.e.s. Ici, l’innu permettra d’établir des fondations solides pour la suite des apprentissages, même en français.

Sandrine Umunoza, orthophoniste, Cabinet d’orthophonie L’Envol

Les ARTS à l’école

L’art trouve souvent son inspiration dans l’identité culturelle. Les projets thématiques favorisent les apprentissages dans une multitude de champs disciplinaires et encouragent l’expression des acquis. Art dramatique, arts plastiques, danse et musique permettent la création, l’interprétation et l’appréciation sensible des réalités et des cultures d’un temps. Montrer son appartenance culturelle dans les projets artistiques, « c’est la moindre des choses quand on est dans une communauté autochtone », dixit Marjolaine Hervieux, innue de Pessamit, enseignante en arts plastiques.

SENSIBILISER aux réalités autochtones

Cours optionnel en sciences humaines

Créer des liens, déconstruire les stéréotypes. En option ou intégré formellement dans les programmes de formation, ce cours permet de sensibiliser impérativement le plus grand nombre, le plus tôt possible, aux réalités autochtones. Par le développement de compétences culturelles, on favorise la reconnaissance des biais inconscients et le cheminement vers une réelle communication interculturelle.

Lysandre Saint-Pierre, enseignante en sciences humaines, cégep de Baie-Comeau

LITTÉRATURE D’AUTEUR.TRICE.S des Premiers Peuples

« Des paysages glacés du Nunavut à la chaleur urbaine de la Californie, des plaines de l’Ouest aux forêts du Nitassinan, ces romans, recueils de poèmes et essais témoignent de la vigueur de la littérature des premiers peuples d’ici. ».

https://ici.radio-canada.ca/espaces-autochtones/1401975/litterature-autochtone-livre

https://lepigeondecoiffe.com/de-la-necessite-dune-litterature-autochtone

https://atautshuap.tshakapesh.ca/collections/livres

Accueil et accompagnement
en
ORTHOPÉDAGOGIE

Avec l’élève, on cherchera à travailler la relation et l’enseignement de stratégies efficaces pour favoriser l’autonomie. On animera périodiquement des ateliers spécifiques en utilisant l’évaluation pour soutenir l’apprentissage. L’accompagnement des enseignant.e.s est également gage de succès.

CONSEILS et ORIENTATION
Une relation sécurisante

Entre le soutien individuel (relation, acceptation et engagement) et collectif (sentiment d’appartenance et communication interculturelle), les conseillers en orientation œuvrent dans l’ouverture et le partage. L’accompagnement s’effectue à la recherche d’un point d’équilibre entre les services et la vie étudiante.

Julie Dubé, conseiller en orientation, UQAC, Pavillon Alouette
Renée-Claude St-Onge, conseillère en orientation, CRÉA Pessamit

APPROCHE COMMUNAUTAIRE
_3 petits pas – Atelier Parent-Enfant

Services intégrés offerts en collaboration avec l’Institut Tshakapesh dans la communauté de Matimekush–Lac-John. Les spécialistes déploient une approche communautaire incluant de la formation et de l’accompagnement menant à une action personnalisée, hors du modèle médical.

Sandrine Umunoza, orthophoniste, Cabinet d'orthophonie L'Envol

LEXIQUE français-innu

Les domaines d’études spécialisées présentent des concepts abstraits et une terminologie souvent complexe pour les apprenant.e.s innu.e.s. Une ressource accessible de façon autonome aide à la compréhension tout en prenant en compte des caractéristiques de l’étudiant.e innu.e.

Julie Maltais, conseillère pédagogique, cégep de Baie-Comeau
Hélène St-Onge, gestionnaire en culture et langue, Pessamit
Stéphanie Nanipou, étudiante en éducation spécialisée, cégep de Baie-Comeau

LITTÉRATURE JEUNESSE des Premières Nations

Suivant la tradition de raconter, des histoires millénaires s’accordent avec de nouvelles et s’ancrent dans des livres écrits et illustrés. La valorisation des cultures autochtones s’affirme et rayonne dans des oeuvres précisément créées pour les jeunes et leurs parents.

L’Institut Tshakapesh propose une collection jeunesse où la langue innu-aimun est à l’honneur. https://atautshuap.tshakapesh.ca/collections/jeunesse

Nous vous invitons à explorer la liste thématique assemblée par Communication-Jeunesse à l’adresse suivante : https://www.communication-jeunesse.qc.ca/theme/litterature-jeunesse-autochtone/

INNU-AIMUN.CA

Ressources de langue innue

Depuis près de 20 ans, les projets de langue innue se développent et offrent au public de plus en plus d’outils relatifs à l’apprentissage de la langue. Un dictionnaire trilingue de plus de 27 000 mots de vocabulaire traditionnel innu, une grammaire, des histoires, des leçons, des vidéos, un forum terminologique et une application mobile forment LA ressource en ligne la plus aboutie à ce jour.

https://www.innu-aimun.ca/

Partenaires culturels et artistes à l’école

Des programmes de financement spécifiques, dont La culture à l’école du ministère de la Culture et des Communications (Québec) et d’autres occasions provenant des administrations scolaires, contribuent à la collaboration de ressources culturelles. Les élèves peuvent alors expérimenter, par l’art et/ou la science, des ateliers culturels de courte, moyenne ou longue durée.

https://cultureeducation.mcc.gouv.qc.ca/programme-la-culture-a-lecole/

Les Productions Manitu, en collaboration avec Samantha R. Duchemin, offrent une multitude d’activités d’enseignement par les arts à travers la culture innue. https://etapmanitu.com/

Conscience PHONOLOGIQUE

Écoute /attention /mémoire

Dès le plus jeune âge, on prépare les enfants à lire et à écrire en développant leur conscience phonologique. Des activités et d'autres éléments culturellement signifiants, appuyés de leur nomination en langue maternelle, assurent la résonance des concepts et une articulation adéquate.

Josée Fortin, conseillère pédagogique, CSS du Fer

Trousse pour INTERVENANT.E.S allochtones

S’adapter aux élèves

Outil visant à répondre aux inquiétudes du personnel allochtone, la trousse offre des ressources et des activités de coformation pour le développement de compétences des enseignant.e.s et intervenant.e.s en contexte interculturel. Trois axes : savoir-être; savoir-faire et savoirs. Dix activités.

Caroline Talbot, consultante, Institut Tshakapesh

TSHETSHI TSHISSENITAKANIT

La trousse d'accueil pour intervenant.e.s allochtone.s exprime la vision des Premiers Peuples et favorise la transmission de leurs valeurs.

"Cet outil est destiné à toutes les ressources éducatives et à tous les professionnels qui œuvrent dans le milieu de l’éducation, que ce soit dans un milieu de scolarisation en langue première ou en langue seconde, en communauté ou en milieu urbain."

https://eduq.info/xmlui/bitstream/handle/11515/38062/revue-perseverance-reussite-scolaire-premiers-peuples-4-2021.pdf?sequence=2#page=86

PHOTO : RADIO-CANADA / MARC-ANTOINE MAGEAU

LES COLLOQUES

Partager et réfléchir sur l’éducation autochtone

Les colloques, les forums et les sommets sont des lieux privilégiés pour partager l’expertise des personnes participant à la réussite et à la persévérance des élèves des Premiers Peuples. Certaines communautés et organisations proposent périodiquement des événements; c’est le cas entre autres de l’Institut Tshakapesh et d’ITUM, qui organisent tous les deux ans, à intervalles, des rassemblements pour les enseignant.e.s, chercheur-euse.s et autres acteurs des milieux de l’éducation et de la transmission culturelle. Le Colloque sur la persévérance et la réussite scolaires chez les Premiers Peuples est un autre événement bisannuel à ne pas manquer. 

https://vimeo.com/709605334

COLLABORATIONS ACCOMPAGNEMENT

Inciter à la réflexivité

L'accompagnement repose sur l’équité dans les relations. L’expertise des intervenant.e.s du terrain doit être reconnue et valorisée. Au-delà de l’école, c’est l’ensemble des services qui pourra déployer diverses expertises pour faciliter la mise en place de solutions créatives pensées par et pour la communauté.

Vanessa Ratté, coordonnatrice des services éducatifs, Institut Tshakapesh

UN PROGRAMME CULTURELLEMENT ADAPTÉ ET RÉPONDANT AUX BESOINS DES MILIEUX

Cet article présente le Programme court de premier cycle en éducation préscolaire en contexte autochtone coélaboré par le Département des sciences de l’éducation de l'UQAC, l’Institut Tshakapesh et le CPNN et développé dans le but de répondre aux besoins des milieux de pratique. Quelques étudiantes témoignent des apprentissages qu’elles ont réalisés pendant leur formation.

https://eduq.info/xmlui/bitstream/handle/11515/38062/revue-perseverance-reussite-scolaire-premiers-peuples-4-2021.pdf?sequence=2#page=22

Programme court en ÉDUCATION PRÉSCOLAIRE en contexte autochtone

La création d’un programme court de premier cycle est un moyen de répondre aux besoins de formation des communautés des Premières Nations. On pourra développer conjointement des cours intégrant les perspectives autochtones et déployer des pédagogies autochtones dans la formation, ajuster les horaires et/ou faciliter le pas vers la formation à l’enseignement.

UQAC_PCEPCA Napperon.pdf

Sylvie Pinette, directrice des services éducatifs, Institut Tshakapesh
Elisabeth Jacob, professeur en éducation préscolaire, UQAC

POÉSIE EN CLASSE DE FRANÇAIS

En collaborant avec des organismes externes, il est possible d’offrir aux élèves des sources d’inspiration authentiques en accueillant dans la classe un.e auteur.e des Premiers Peuples. Des références signifiantes pour les élèves font ressurgir les identités culturelles, favorisent la reconnaissance et valorisent nos contemporain.e.s.

Marie Gagnon, enseignante en français, Institut d’enseignement de Sept-Îles

Les COLLABORATIONS

Des programmes à l'écoute des communautés et des milieux sont mis en place afin de répondre aux besoins ciblés. Un dialogue de tous les instants permet aux organisations de démocratiser les formations et d’ajuster les approches. La complémentarité des expertises contribue à la création d’un contexte d’apprentissage favorable à la persévérance et à la réussite des étudiant.e.s des Premiers Peuples.

Christian Vachon, agent de liaison, Centre Mitshapeu
Gilles Larouche, directeur, Centre Mitshapeu

SENS Une approche favorisant l’intégration des langues et des cultures

Pour favoriser la transmission des savoirs, particulièrement en langue et culture, on devra préalablement valoriser les identités. Les parents et la famille élargie participeront à leur mesure. La proximité de la nature permettra de vivre le territoire et les jeux libres soutiendront le développement des compétences sociales.

Marie-Ève Gagnon, enseignante, école Roger-Martineau
Jessy Boisvert, orthophoniste – intervenante psychosociale, Cabinet d'orthophonie L'Envol
Sandrine Umunoza, orthophoniste, Cabinet d'orthophonie L'Envol

INNU-AIMUN MAK INNU-AITUN

Programme en langue et culture

Par un soutien actif et le déploiement de ressources humaines et matérielles auprès des communautés membres, l'Institut Tshakapesh s'active depuis plus de 40 ans à mobiliser le patrimoine culturel au profit de la réussite éducative des élèves innu.e.s.

La protection et la revitalisation de la culture innue est au coeur de son mandat et, à ce titre, il déploie des initiatives visant l’intégration d’éléments culturels significatifs et l’adaptation des pratiques pédagogiques tant dans ses communautés membres que dans des établissements d’enseignement provinciaux.

https://www.tshakapesh.ca/langue/

TREMPLIN DEC

Faciliter la transition

Le cheminement Tremplin DEC – Premières Nations facilite le passage aux études collégiales. On ajuste les parcours en fonction des besoins et des objectifs de chacun tout en assurant un soutien et des ressources adéquates. Les difficultés inhérentes à la langue première sont prises en compte.

Marie-Ève Castonguay, conseillère en orientation, cégep de Baie-Comeau
Camille Robidoux-Daigneault, enseignante en littérature, cégep de Baie-Comeau
Renée-Claude St-Onge, conseillère d’orientation, CRÉA Pessamit

Réflexion sur les programmes

Trop souvent, le matériel pédagogique accessible via les maisons d’édition n’est pas adapté aux réalités des communautés autochtones; les situations présentées sont tellement loin des élèves que ces derniers ne peuvent s’y reconnaître. Minimalement, on demande des programmes de base facilitant l’intégration des contextes locaux; idéalement, on aimerait des situations d’apprentissage et d’évaluation liées à notre culture, à notre identité et à nos savoirs.

Voici un exemple parmi tant d’autres que les directions d’écoles, les enseignant.e.s et les professionnel.les divers partagent dans le rapport postdoctoral Mobilisation des perspectives autochtones dans les programmes scolaires.

https://securisationculturelle.ca/wp-content/uploads/2024/04/PROGRAMMES-ACPSC.pdf

FGA Partir de nous-mêmes

Un lieu aménagé pour vivre la culture et des programmes intégrant l'innu-aimun : l'affirmation de l'identité culturelle sur tous les plans vise à garder les étudiant.e.s motivé.e.s. Dans un processus de prise en charge, l’organisme met en place un environnement stimulant, valorisant les efforts et soutenant la réussite.

Marie-Josée Simard, directrice, CRÉA Pessamit
Isabelle Jourdain, enseignante en langue et culture, CRÉA Pessamit

SOUTENIR la réussite

Savoir-être, ensemble. Le groupe et sa valorisation permettent d’aller au-delà des systèmes conventionnels. Les traditions inspirent à donner sans retenu. La réussite prend un autre sens, mais contribue néanmoins à la diplomation du plus grand nombre.

Christian Vachon, agent de liaison, Centre Mitshapeu
Gilles Larouche, directeur, Centre Mitshapeu