SENS Une approche favorisant l’intégration des langues et des cultures

Pour favoriser la transmission des savoirs, particulièrement en langue et culture, on devra préalablement valoriser les identités. Les parents et la famille élargie participeront à leur mesure. La proximité de la nature permettra de vivre le territoire et les jeux libres soutiendront le développement des compétences sociales.

Marie-Ève Gagnon, enseignante, école Roger-Martineau
Jessy Boisvert, orthophoniste – intervenante psychosociale, Cabinet d'orthophonie L'Envol
Sandrine Umunoza, orthophoniste, Cabinet d'orthophonie L'Envol

INNU-AIMUN MAK INNU-AITUN

Programme en langue et culture

Par un soutien actif et le déploiement de ressources humaines et matérielles auprès des communautés membres, l'Institut Tshakapesh s'active depuis plus de 40 ans à mobiliser le patrimoine culturel au profit de la réussite éducative des élèves innu.e.s.

La protection et la revitalisation de la culture innue est au coeur de son mandat et, à ce titre, il déploie des initiatives visant l’intégration d’éléments culturels significatifs et l’adaptation des pratiques pédagogiques tant dans ses communautés membres que dans des établissements d’enseignement provinciaux.

https://www.tshakapesh.ca/langue/

TREMPLIN DEC

Faciliter la transition

Le cheminement Tremplin DEC – Premières Nations facilite le passage aux études collégiales. On ajuste les parcours en fonction des besoins et des objectifs de chacun tout en assurant un soutien et des ressources adéquates. Les difficultés inhérentes à la langue première sont prises en compte.

Marie-Ève Castonguay, conseillère en orientation, cégep de Baie-Comeau
Camille Robidoux-Daigneault, enseignante en littérature, cégep de Baie-Comeau
Renée-Claude St-Onge, conseillère d’orientation, CRÉA Pessamit

Réflexion sur les programmes

Trop souvent, le matériel pédagogique accessible via les maisons d’édition n’est pas adapté aux réalités des communautés autochtones; les situations présentées sont tellement loin des élèves que ces derniers ne peuvent s’y reconnaître. Minimalement, on demande des programmes de base facilitant l’intégration des contextes locaux; idéalement, on aimerait des situations d’apprentissage et d’évaluation liées à notre culture, à notre identité et à nos savoirs.

Voici un exemple parmi tant d’autres que les directions d’écoles, les enseignant.e.s et les professionnel.les divers partagent dans le rapport postdoctoral Mobilisation des perspectives autochtones dans les programmes scolaires.

https://securisationculturelle.ca/wp/uploads/2024/03/PROGRAMME-ACPSC.pdf

Programme court en ÉDUCATION PRÉSCOLAIRE en contexte autochtone

La création d’un programme court de premier cycle est un moyen de répondre aux besoins de formation des communautés des Premières Nations. On pourra développer conjointement des cours intégrant les perspectives autochtones et déployer des pédagogies autochtones dans la formation, ajuster les horaires et/ou faciliter le pas vers la formation à l’enseignement.

UQAC_PCEPCA Napperon.pdf

Sylvie Pinette, directrice des services éducatifs, Institut Tshakapesh
Elisabeth Jacob, professeur en éducation préscolaire, UQAC

FGA Partir de nous-mêmes

Un lieu aménagé pour vivre la culture et des programmes intégrant l'innu-aimun : l'affirmation de l'identité culturelle sur tous les plans vise à garder les étudiant.e.s motivé.e.s. Dans un processus de prise en charge, l’organisme met en place un environnement stimulant, valorisant les efforts et soutenant la réussite.

Marie-Josée Simard, directrice, CRÉA Pessamit
Isabelle Jourdain, enseignante en langue et culture, CRÉA Pessamit